Le dernier ennemi : l’homme

Publié le par Contrerévolution

Comme nous l’avons vu, toute communauté peut se définir à partir de critères plus ou moins marqués. Un de ces critères, parmi les plus importants historiquement, est la « conscience d’avoir à se protéger  contre un ennemi commun ».

La Révolution connaît tout cela. Comme à chaque fois, elle renverse le Vrai, l’utilise pour aboutir à l’absurde.

Dans le processus de mondialisation, de « village planétaire », il n’y aurait pas d’ennemi : nous serions tous frères, tous solidaires. Il manquerait donc cette dimension structurante : quel serait l’ennemi commun face à qui le village planétaire se souderait ? Comment imposer un gouvernement mondial si ce n’est pas face à un ennemi ? En l’absence d’une météorite (film Armageddon), en l’absence de martiens (film Independance Day, entre autres), qui pourrait jouer ce rôle d’ennemi ?

L’ennemi, c’est l’homme. Oui, l’ennemi de l’homme, c’est l’homme. C’est ce que sous entend tout le discours pseudo écologiste. L’ennemi, c’est « le réchauffement de la planète, la déforestation, le trou dans la couche d’ozone, l’extinction d’espèces animales ou végétales (« biodiversité »), la pollution, etc. La cause de tous ces maux ? L’homme ! Non pas la manière dont il s’y prend, mais sa présence même. Pour la Révolution, il y aura toujours « trop d’hommes ». C’était le cas il y a 100 ans, quand il y avait 1 milliard d’êtres humains : c’était déjà plus que la Terre pût en supporter ! Nous sommes désormais 7 ou 8 milliards … Le Commandant Cousteau, idole des Français, souhaitait revenir à 500 millions : tuer 9 hommes sur 10 ?

Le discours « pseudo écolo » se soucie peu de trouver des solutions : l’énergie éolienne ? Finalement, cela tue des oiseaux, gâche les paysages, etc. Le bois ? Quand on le brûle, cela dégage du CO2. L’atome ? Cela créé des déchets délicats à gérer. Le solaire ? Cela créé ici aussi des déchets. Etc. Rien ne va. Rien n’ira jamais. Le problème : c’est l’homme. Peu importe qu’une éruption volcanique pollue, ce n’est que Dame Nature (ou Mère Gaia) qui s’autoéquilibre.

 

Au bilan, dans le village planétaire, l’homme se dresserait contre l’homme. Hommes déracinés, sans attache, sans « communautés intermédiaires » naturelles et structurantes. L’homme planétaire serait prêt à se jeter sur l’homme qu’un gouvernement mondial lui désignerait.

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