Démocratie : incompatibilité avec la Chrétienté

Publié le par Contrerévolution

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } -->

Nous avons déjà vu que les principes démocratiques sont intellectuellement absurdes.

Montrons ici qu’ils sont incompatibles avec les principes fondateurs d’une Chrétienté.

Les rappels sont mis en italiques. La démocratie est à distinguer du procédé « technique » du vote. En soi, voter peut être acceptable, à certaines conditions, notamment que les votants soient compétents et concernés, et que les questions soient légitimes. Le principe démocratique, quant à lui, est celui de la souveraineté populaire. C’est celui où tout pouvoir vient d’en bas, où la « légitimité » provient du vote, où le « peuple » est le vrai responsable des décisions prises.

 

1/ Tout est possible – aucun garde-fou

Le principe démocratique implique que rien ne se trouve au-dessus de la « volonté générale ». Même les textes les plus importants (Constitution, Déclarations diverses) peuvent être remis en cause, par un processus lié au nombre.

En Chrétienté, la volonté populaire. L’ordre social, les lois, doivent avoir pour fondement le Bien commun. Or, les principes du Bien et du Mal sont définis par le Créateur, et sont donc des limites objectives aux décisions populaires.

 

2/ La démocratie peut tuer la démocratie / La Chrétienté dure tant que ses principes durent

Ainsi, il est même possible à une démocratie de décider « par vote » de ne plus être une démocratie. Décider démocratiquement de ne plus être une démocratie est-il démocratique ?

Au contraire, la Chrétienté est un ensemble cohérent, homogène. Les bons principes sont sources de bien. C’est uniquement quand les bons principes sont abandonnés que la Chrétienté peut s’écrouler.

 

3/ Les votes et le résultat des votes

Le vote lui-même est influençable par les médias, les discours démagogiques, le politiquement correct, etc.

Les résultats des votes peuvent également être traités de diverses manières. Les politiciens connaissent les « vertus » des découpages en circonscriptions pour les élections de députés entre autres … Aux USA, il est possible qu’un Président soit élu en ayant moins de voix que son adversaire.

Ainsi, un même peuple, par un même vote (donc une même « volonté populaire ») peut selon les cas choisir telle politique ou une politique opposée, en fonction uniquement d’un découpage électoral … Les notions de « volonté populaire » et de « responsabilité populaire » ne veulent donc rien dire.

Les éléments ci-dessus sont vrais même dans les votes légitimes.

 

 

4/ L’irresponsabilité érigée en système

En démocratie, c’est le peuple qui décide. C’est lui qui est responsable. Donc personne. Le gouvernant incompétent a beau de dire : « si vous n’êtes pas content, vous n’aviez qu’à élire une autre personne ». Il pourra avoir une sanction ultérieure (perdre les élections suivantes), mais généralement rien concernant ce qu’il a fait (sauf malversation, enrichissement, etc.). De plus, la durée des mandats encourage l’irresponsabilité (« mon successeur se débrouillera ») et empêche toute vision de long terme.

 

Certes, la démocratie offre des avantages, notamment dans nos pays de culture chrétienne. Le « bon fond chrétien généralement partagé » empêche certaines dérives. De plus, pour se faire réélire, un gouvernant doit se montrer raisonnable sur certains points. Cela peut faciliter également l’adhésion du peuple vers ses gouvernants. Enfin, cela évite les grandes révoltes : un fort mécontentement général s’exprimera dans les urnes.

Mais le principe démocratique est aberrant en soi. Il permet par exemple à une majorité (islamisée ?) d’assujettir une minorité (dhimmis ?). Il permet tout ce qui arrange les gens, comme l’avortement, l’euthanasie etc. En fait, il permet tout, tant qu’il y a le nombre suffisant de votants.

Publié dans article de fond

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article